livre auto biographique et conférences sur le burn-out et le harcèlement

COMMISSION SUR LE BURN-OUT

commission sur le burn-out et pathologies liées à des conditions de travail : attention à la communication.

J'ai entendu les mêmes inepties émises par certains et certaines députés(es) lors de la commission sur le vote de la loi des conséquences d'un burn-out. Un député évoque l’investissement trop important des personnes. Qu'entend-t-il par investissement trop important ? parle-t-il d'investissement obligé par une pression psychologique de la part d'employeurs ou d'une organisation contraignant à ce genre d'investissemnt ou à  trop de conscience professionnelle ? si cette dernière hypothèse est retenue, Monsieur le député, vous préconisez de ne pas avoir de conscience professionnelle pour ne pas tomber en burn-out ? Une députée parle de sensibilité.  La personne serait trop sensible. La sensibilité fait partie de la composante humaine. Les psychopathes, les pervers narcissiques n'ont pas de sensibilité envers les autres humains. La réflexion de cette députée (très courte dans les deux sens du terme) préconise à ses concitoyens de ne pas être sensibles, donc de devenir des robots pour ne pas tombez  en burn-out ou dans des pathologies approchantes. Il est vrai que les personnes qui se désinvestissent ne sont pas sujet au burn-out. Des députés(es) imputent ce phénomène à des causes multifactorielles par exemple des problèmes familiaux. Les causes multifactorielles ne sont pas de cet ordre-là dans le milieu du travail. Elles ou ils inversent la situation, dans les sens où chaque individu a un seuil de tolérance propre à la maltraitance psychologique. Il a été démontré depuis des années que le travail était la principale cause du burn-out car c'est lui qui occupe la part la plus importante dans l'organisation sociale de l'individu au détriment, parfois, de la famille, des autres activités et des relations amicales. Une personne qui est bien dans son travail, qui trouve de l'empathie lors d'un décès ou de tout autre accident de la vie, du soutien et qui exerce un métier dans lequel elle rayonne ne tombera pas en burn-out. Une personne qui travaillera avec des collègues coopératifs, compétents et humains ne tombera pas en burn-out. Cependant une personne maltraitée et malmenée psychologiquement sur son lieu de travail ne sera pas disponible pour sa famille et ses amis.  J’ai rencontré nombre de personnes qui osent parler de la souffrance qu’elles ont subie au travail et des conséquences sur leur vie familiale (divorce).
Ne dites pas qu’une personne qui se fait renversée sur un passage piéton : « c’est de sa faute, elle n’avait pas à être là ». Les situations sont à analyser cas par cas.
C’est ce message culpabilisateur que vous êtes en train de faire passer et qu’utilisent certaines DRH. La peur et la culpabilisation peut détruire une société.
Le burn-out n’est pas une dépression. Vous avez une partie des mêmes symptômes que la dépression. L’aluminium des vaccins, par exemple, cause une partie des symptômes que vous retrouvez dans le burn-out.  On ne peut pas se permettre d’évaluer à la légère cette pathologie qui peut laisser de graves séquelles. Le mécanisme de la pathologie est inversé par rapport à la dépression.  C’est un effondrement physique, Une impossibilité temporaire, le cerveau qui dit stoppe cela suffit: la prochaine étape c’est l’AVC ou la crise cardiaque ou toute autre grave maladie qui va entraîner la mort. Vous voulez continuez à faire mais vous ne pouvez plus faire. Ce handicap temporaire va générer une série de problèmes psychologiques tel que le stress post traumatique etc. Déclencher des appréhensions dans le faire après avoir été cassée et malmenée.  Je témoigne; je ne suis pas quelqu’un "d’anxieux".  

Nous sommes dans un environnement de travail et de société qui ne permet pas des dysfonctionnements autour des gens qui travaillent. Ces dysfonctionnements vont apporter une surcharge sur les personnes qui va provoquer des situations dramatiques. Ce sont les systèmes qui s'imbriquent autour de l'individu qui vont l'entraîner dans un engrenage et le faire plonger dans le burn-out. Nous ne pouvons pas généraliser un diagnostic à partir d'une définition  née d'une observation ponctuelle. c'est du cas par cas. 

Des entreprises mettent en place des mesures qui sont malheureusement contournées ou refusées par des personnes réfractaires.   Des sanctions sont nécessaires, elles doivent être appliquées sur les bonnes personnes.  Quelles sanctions ? Et comment les appliquer ?  On ne peut pas faire une loi générale. Le phénomène est beaucoup plus complexe. C’est une analyse des situations cas par cas. Harcélement ? pas harcèlement? ( sachant que pour le harccèlement il y a une notion de "nuire"  ) Cela demande du temps, des moyens, de la connaissance et du bon vouloir. C’est un problème d’interaction entre des systèmes et des personnes.  Christina Maslach psychologue américaine spécialisée dans l'épuisement professionnel met en évidence plusieurs indicateurs : la charge de travail,  reconnaissance,  équité, controles, valeurs et communauté.  Ces mots alignés les uns derrière les autres peuvent prendre toutes les significations posibles si nous ne connaissons pas l'intégralité de l'exposé.

Ce phénomène sociétal est de la responsabilité de chacun et de chacune.  Cette prise de conscience et les solutions d’un tout un chacun éviteront les chaos.

Une définition peut être sujette à interprétation si nous n'allons pas voir en profondeur sa signification

BCATH

Date de dernière mise à jour : 05/11/2020

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